Comme l’explique Laurent Collet, Partner au sein du département Advisory & Consulting de Deloitte Luxembourg : « Au cours de l’année écoulée, la mise en œuvre du règlement EMIR a été l’un des défis les plus difficiles à relever pour les entreprises. À la lumière des récentes réformes, personne ne peut se permettre d’avoir une approche désorganisée de la déclaration des transactions. L’ensemble des acteurs  du secteur financier doivent organiser leurs activités à l’avance. »

Des réformes réglementaires pour faire face aux risques pesant sur le système financier européen

Selon le dernier rapport sur les risques et les vulnérabilités du système financier de l’UE du comité mixte des autorités européennes de surveillance, les risques pesant sur le système financier européen se sont intensifiés ces six derniers mois et ces réformes réglementaires visent donc à les réduire. Les réformes en cours comprennent le règlement sur l’infrastructure du marché européen EMIR ainsi que la directive MiFID II et le règlement MiFIR sur les marchés d’instruments financiers.

Une stratégie à long terme est essentielle

Face à ces réformes d’envergure, les entreprises devront mettre au point des stratégies à long terme pour leurs modèles de déclaration des transactions. La directive MiFID II et le règlement MiFIR devraient entrer en vigueur en 2017, parallèlement à d’autres évolutions relatives aux obligations de déclaration au sein de l’Union européenne, de la Suisse et de Singapour.

Pour se conformer à ces réglementations, les entreprises devront adopter une vision globale. En outre, il sera essentiel de disposer de systèmes informatiques et d’information financière fiables et évolutifs.

Le nouveau rapport de Deloitte, intitulé When EMIR met MiFIR… New trade reporting opportunities est disponible sur le site web de Deloitte.

Lectures complémentaires

Cinquième rapport sur les risques et les vulnérabilités du système financier de l’UE du comité mixte des autorités européennes de surveillance