Une véritable déferlante de révolutions parallèles va profondément modifier nos
sociétés : technologies de l’information, intelligence artificielle, robotique, sciences cognitives, biotechnologies, nanotechnologies...

Une nouvelle ère commence, basée sur un nouvel « or noir » : les données.

Cette ère digitale appartiendra aux entreprises et aux institutions qui ont intégré, à la fois, côté « pile », agilité, rapidité d’exécution et adaptation face au changement et également, côté « face », protection de cette nouvelle matière première que sont les données, notamment face aux risques croissants liés à la cybersécurité.

La digitalisation touche toutes les industries : finance ou automobile, agriculture ou énergie... Des centaines de « business models » sont transformés ou redéfinis. Si cette numérisation engendre de nombreuses opportunités, elle génère aussi de nouvelles menaces (pertes de contrôle, failles de sécurité, cyberattaques, modifications de l’intégrité de l’information…).

Déjà, les technologies digitales contribuent considérablement à améliorer la condition humaine. La digitalisation sauve des vies, elle permet d’envisager la fin de la faim dans le monde… De l’autre côté, de nouveaux risques sous-jacents au numérique apparaissent : à court-terme sur la « cybersécurité » mais également à moyen terme sur les valeurs citoyennes et humaines fondamentales.

Tel le côté pile d’une pièce, le développement du digital et de ses promesses dépendent de l’existence d’un cadre de confiance qui en garantit la sécurité, le côté face.

Créer un cadre de confiance pour permettre l’émergence du Digital
L’Europe veut saisir ces nouveaux vecteurs de croissance offerts par le Digital. Ainsi, l’Union Européenne a pris des initiatives et a fait preuve de clairvoyance en élaborant le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), véritable bouclier de protection pour le citoyen européen quant à l’utilisation de ses données personnelles. Elle a également décidé de renforcer le rôle de l’ENISA en tant qu’agence de cybersécurité de l’Union, tout en ouvrant la voie pour établir une cinquième liberté fondamentale, celle de la libre circulation des données.

La révolution digitale constitue bien plus qu'un enjeu économique : un véritable enjeu de société.