Au Luxembourg, parmi les 36 entreprises analysées, on recense 33 femmes siégeant au conseil d’administration. Les secteurs comptant le pourcentage le plus élevé de femmes au sein des conseils d’administration sont l’industrie manufacturière (17,5%), les technologies, médias et télécommunications (14,3%) et les services financiers (6%). En ce qui concerne la représentation des femmes au sein des comités des conseils d’administration, la fonction « Risque » enregistre le score le plus élevé (19%), devant « Nomination » (16,1%), « Audit » (15,7%) et « Rémunération » (13%). S'agissant des femmes qui président des comités, la fonction « Risque » arrive à nouveau en tête (23,1%), devant « Rémunération » (18,8%), « Nomination » (15,4%) et « Audit » (13,6%).

Des études ont montré à plusieurs reprises que le renforcement de la diversité était non seulement bénéfique pour la culture d’une entreprise, mais aussi pour ses performances. Une diversité accrue permet de prendre des décisions plus intelligentes, contribue aux résultats de l’organisation et stimule l’innovation, entre autres avantages.

« Les entreprises ont tout à gagner à intégrer la diversité à leur culture organisationnelle. Chaque année, Deloitte Luxembourg envoie une invitation à différentes écoles de commerce et universités européennes afin de réunir de jeunes talents pour le Young Women Challenge, l’objectif étant de recueillir de nouvelles perspectives sur le thème de l’égalité des genres dans le monde de l’entreprise. Les jeunes étudiantes d’aujourd’hui siègeront potentiellement aux conseils d’administration de demain. La diversité et l’inclusion sont inscrites dans l’ADN de Deloitte Luxembourg. Ces valeurs nous permettent d’exercer un impact significatif et d’engendrer des changements positifs », explique Christian van Dartel, Diversity and Inclusion Leader chez Deloitte Luxembourg.

Il subsiste pourtant des obstacles à la diversité au sein des conseils d’administration, et plus généralement sur le lieu de travail. Les cultures de travail surannées, les préjugés inconscients et le manque de parrainage ne sont que quelques-uns des facteurs qui empêchent de nombreuses femmes d’accéder à des postes de direction. Au niveau mondial, les femmes ne représentent que 4,4% des CEO. La diversité est presque trois fois plus élevée chez les CFO, mais les femmes n’occupent encore que 12,7% de ces postes à l'échelon mondial. Etant donné que bon nombre d’administrateurs sont recrutés parmi les cadres supérieurs, cela contribue aussi à une pénurie de femmes au sein des conseils d’administration.

« Le nombre de femmes occupant des postes de direction dans la finance est en augmentation, mais nous devons combler l’écart restant et prendre des mesures concrètes pour modifier durablement la composition démographique du secteur. Mettre les femmes en avant et les soutenir dans notre espace de travail est une priorité. Chez Deloitte, nous recherchons les talents prometteurs et favorisons le mentorat pour permettre à tout un chacun d'exceller et de s'imposer comme l’un des leaders de demain. La diversité revêt une importance capitale, non seulement pour créer un meilleur environnement, mais aussi afin d'améliorer les performances de l’entreprise. Ensemble, nous travaillons activement à un avenir plus inclusif », ajoute John Psaila, Managing Partner chez Deloitte Luxembourg.

Le rapport Women in the Boardroom de Deloitte Global présente les statistiques les plus récentes sur la diversité des conseils d’administration dans le monde. Il examine les efforts déployés par 66 pays pour renforcer la diversité des genres au sein des conseils d’administration et analyse les tendances politiques, sociales et législatives qui se cachent derrière ces chiffres.

Pour en savoir plus sur le rapport Women in the Boardroom de Deloitte Global : https://www2.deloitte.com/lu/women-in-the-boardroom