Travaux de dragage d’entretien dans les ports de plaisance à Nieuport, un exemple de durabilité
En début de semaine, les travaux de dragage d’entretien des ports de plaisance de Nieuport ont commencé. Ce qui rend ce projet particulier, ce sont les mesures de réduction des émissions de CO2 prises par Jan De Nul Group. Un exemple pour le secteur et pour les futurs travaux de dragage en Europe.
Les travaux de dragage d’entretien à Nieuport se situent dans le chenal d’accès et dans les ports de plaisance. Une grande partie des travaux de dragage sont exécuté au moyen de la drague à désagrégateur Hendrik Geeraert, assistée par les chalands à coque ouvrante Magellano et Verrazzano.
Il y a quelques mois, Jan De Nul Group a annoncé son engagement à réduire de 15% ses émissions de CO2 pour ce projet. Afin d’atteindre cet objectif, les dragues Magellano et Verrazzano feront le plein de biocarburant renouvelable issu de déchets durables et certifiés. Avec la drague Alexander von Humboldt, Jan De Nul Group a désormais trois dragues dans le Benelux naviguant au biocarburant.
Pour souligner son rôle de pionnier, Jan De Nul Group équipe son bureau local de Nieuport avec des baraques de chantier derniers cris à haut rendement énergétique qui consomment environ 80% moins d’énergie qu’une baraque de chantier traditionnelle. Une première en Belgique.
Flotte durable en Europe
Ainsi, trois navires Jan De Nul naviguent dans le Benelux avec un carburant durable à 100%. Et les ambitions sont de taille.
« Début 2020, notre toute nouvelle drague porteuse Sanderus arrive en Belgique pour les travaux de dragage d’entretien de l’Escaut et le long de la côte, » explique Michel Deruyck, Chef de la Cellule Énergie chez Jan De Nul Group. « Tout comme nos autres nouveaux vaisseaux, cette nouvelle drague est un navire ULEv (Ultra-Low Emission vessel), équipé d’un système de traitement des gaz d’échappement performant qui élimine jusqu’à 99% des nanoparticules. Et comme ce navire utilise aussi du carburant renouvelable, cela assure une réduction maximum des émissions de CO2 et des autres émissions atmosphériques. »
En outre, des mesures démontrent que ces navires réduisent les émissions de dioxyde d’azote de plus de 90%. « Ce sont précisément ces émissions de dioxyde d’azote qui s’avèrent problématiques lors de la réalisation du programme de protection côtière ‘Kustlijnzorg’ aux Pays-Bas. »
Baraque de chantier à haut rendement énergétique 2.0
Jan De Nul Group investit également dans le rendement énergétique de son infrastructure et déploie son programme ACT GREEN sur le chantier de Nieuport.
Le chantier est équipé des dernières baraques de chantier à haut rendement énergétique. Grâce à l’isolation supplémentaire des parois, de la toiture et du plancher, en combinaison avec un triple vitrage, des pompes de portes et une herméticité améliorée, les pertes de chaleur et de froid sont minimisées. Des panneaux solaires en toiture produisent l’énergie, une pompe à chaleur se charge du chauffage et de la réfrigération. L’éclairage traditionnel est remplacé par un éclairage à LED.
Ces interventions réduisent la consommation d’énergie de 80%. « Avec notre baraque de chantier 2.0, nous démontrons à nos travailleurs et à nos clients l’ampleur de nos ambitions de durabilité dans l’ensemble de notre entreprise : du plus petit au plus grand consommateur. Ainsi, chez Jan De Nul, nous voulons montrer l’exemple dans le secteur de la construction, tout en démontrant que cela ne doit pas être compliqué. »
Attention aux critères environnementaux
Lors de l’adjudication des travaux de dragage d’entretien du port de plaisance de Nieuport, l’Agence Services maritimes et Littoral du Gouvernement flamand a encouragé les soumissionnaires à miser au maximum sur l’innovation en matière de réduction des émissions de CO?. Elle a tenu compte des propositions soumises en la matière dans l’évaluation des offres et dans l’adjudication du marché.
« En tant que partenaire public maritime au sein du Gouvernement flamand, nous voulons miser par tous les moyens à notre disposition sur la réduction des incidences environnementales, » dit Nathalie Balcaen, administratrice-générale de l’agence MDK. « Dans nos cahiers des charges, nous accordons dès lors une attention particulière aux critères environnementaux. À ce jour, cela a déjà produit une réduction concrète des émissions de CO? grâce à la réalisation écologique des travaux de dragage sur la base d’initiatives des entrepreneurs avec lesquels nous travaillons. »
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