Dealogic, Pictet Asset Management: Bonnes perspectives de croissance et de rendements pour les valeurs technologiques et les obligations high yield

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22/05/2014 | Publication
  • Pictet

Nous continuons de privilégier les secteurs les plus exposés à l'inflexion à la hausse du cycle économique

Luca Paolini, stratégiste en chef de Pictet Asset Management

«Nous continuons de privilégier les secteurs les plus exposés à l'inflexion à la hausse du cycle économique» confie Luca Paolini, stratégiste en chef de Pictet Asset Management.

Les marchés évoluent au sein d'une bande de fluctuation, si bien que la recherche de valeur devrait se poursuivre. Après une période de faiblesse, nous relevons la technologie à surpondérée, car les perspectives de croissance du secteur restent intactes. La récente sous-performance des valeurs technologiques est en grande partie attribuable au fort repli de quelques titres internet, les grands groupes du secteur ayant pour leur part annoncé une croissance soutenue et s'échangeant à des multiples attractifs. L'énergie, les matériaux, l'industrie et la finance sont également surpondérés.

Nous avons réduit l'exposition aux services aux collectivités – le secteur le plus performant cette année –, toute hausse des rendements obligataires étant appelée à diminuer l'attrait du rendement des dividendes dans ce segment. La santé et les télécommunications comptent également parmi les secteurs défensifs susceptibles d'être malmenés en cas d'accélération de la croissance. Parmi les segments cycliques, nous continuons de sous-pondérer la consommation discrétionnaire.

Sur le front des obligations, les emprunts européens à haut rendement demeurent attrayants et nous maintenons leur surpondération. Bien que l'offre soit proche de niveaux records, la qualité des entreprises émettrices reste élevée. Par ailleurs, les taux de défaut parmi les émetteurs non investment grade devraient s'inscrire en baisse cette année. La courte duration des titres high yield par rapport aux autres classes d’actifs obligataires devrait en outre servir de protection en cas de hausse des rendements des obligations de référence.

Le marché n'est pas pour autant dénué de risques. Les émetteurs américains proposent de plus en plus de titres offrant aux investisseurs une protection moindre. Une telle évolution en Europe constituerait un signal d'alarme. Les sociétés tendent également à utiliser plus souvent les produits des obligations à des fins autres que le refinancement des emprunts existants; pour des acquisitions, par exemple, ce qui peut être source de risques.

Les valorisations intègrent d'ores et déjà l'accélération de la croissance économique sur de nombreux marchés. A court terme, nous percevons peu de catalyseurs susceptibles de sortir les actions mondiales de la bande de fluctuation étroite au sein de laquelle elles évoluent depuis quelque temps. La politique monétaire n'est plus aussi déterminante; la récente baisse du taux des réserves obligatoires pour les banques rurales en Chine n'a pas d'effet sur la croissance, et l'escalade de la crise en Ukraine devrait également tempérer le sentiment des investisseurs. Cela étant, nous sommes prêts à revenir à un positionnement plus positif si une accélération de la croissance des profits et/ou l'adoption de nouveaux programmes de détente monétaire devaient se matérialiser.

S'agissant de l'allocation régionale, nos surpondérons le Japon et les marchés émergents, tandis que nous adoptons un positionnement neutre à l'égard des valeurs américaines et que nous sous-pondérons l'Europe. Bien que les investisseurs restent prudents à l'égard des actions émergentes, les flux de capitaux vers la classe d’actifs se sont récemment inscrits en territoire positif. Si le risque d'une escalade du conflit en Ukraine nous a conduits à réduire encore notre exposition aux actions russes, nous percevons toujours de multiples opportunités sur les marchés jouissant d'excellentes perspectives de croissance, tels que les Philippines.

Nous sous-pondérons les obligations. La récente baisse des rendements obligataires réels et nominaux vers le bas de leurs bandes de fluctuation paraît excessive à l'heure où la croissance s'accélère et que l'inflation semble davantage vouée à augmenter qu'à baisser.

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