Au 31 Janvier 2015, 143 banques de 27 pays différents étaient enregistrées au Luxembourg. Trente de ces banques sont germanophones, ce qui font d’elles les plus nombreuses sur le marché bancaire luxembourgeois. Les banques suisses arrivent en troisième position avec 12 banques, derrière les banques françaises avec 15 banques.

Au fil des années, le Luxembourg est devenu la première place européenne en matière de fonds de placement, et la deuxième au niveau mondial derrière les États-Unis. Sur la base du total des actifs sous gestion des fonds au Luxembourg, les promoteurs allemands arrivent en troisième position avec 14,8 %, derrière la Grande-Bretagne avec 16,4 % et les États-Unis avec 22,5 %. La Suisse arrive en quatrième position avec 14 % (septembre 2014).

Après la première édition intitulée « Der deutschsprachige Markt in Luxemburg – Nachgefragt: Aus ganzheitlicher Perspektive « (Le marché germanophone au Luxembourg – Étude – Perspective globale), la deuxième édition de cette brochure a été présentée lors d'une conférence, avec une analyse globale de marché des entreprises germanophones et les points de vue de différentes personnalités du monde économique et politique. Outre les banques et les fonds d’investissement, le domaine du Private Equity et Real Estate, les PSF, le secteur de l’assurance, le secteur public et celui des institutions européennes, le secteur de la technologie, des médias et télécommunications ainsi que des sciences de la vie et de la santé ont été passé en revue.

À cette occasion, Deloitte a organisé une table ronde sur le thème « ICT, Schlüsselindustrie für den Standort Luxemburg – Differenzierung, Entscheidungsfaktoren, Cybersecurity und Datenschutz » (Les TIC, secteur clé pour le Luxembourg – différenciation, facteurs de décision, cybersécurité et protection des données) avec la participation d'invités tels qu'Yves Maas (ABBL), Cindy Tereba (ambassade luxembourgeoise à Berlin), Jean-Marie Spaus (POST) et Marc Halmes (Deloitte Luxembourg).

Ruth Bültmann, Partner chez Deloitte Luxembourg et responsable des activités destinées au marché allemand : « Alors que l'édition de l'année dernière était axée essentiellement sur l'Allemagne, nous y avons ajouté cette année les relations commerciales du Luxembourg avec l'Autriche et la Suisse afin de couvrir la totalité des participants germanophones au marché luxembourgeois. »

Outre les interviews traditionnelles de personnalités du monde économique et politique, qui exposent des perspectives intéressantes sur les différents secteurs, cette brochure présente également une discussion avec l'ambassadrice allemande et les ambassadeurs suisse et autrichien.

Jan van Delden, Partner chez Deloitte Luxembourg : « Une autre nouveauté de cette année est que nous avons rassemblé des points de vue de personnalités invitées concernant des thèmes d'actualité.  Dans cette perspective, il était particulièrement important pour nous de donner la parole aux chefs d'entreprises. »

Les principales relations commerciales du Luxembourg se font avec ses voisins immédiats, comme c'est généralement le cas en Europe. L'Allemagne reste le plus important partenaire commercial : elle arrive en première place des exportations, et en deuxième place des importations derrière la Belgique. Pour la Suisse et l'Autriche également, le Luxembourg occupe une position privilégiée. Pour l'Autriche, le Grand-Duché n'est pas seulement un marché prometteur, mais aussi l'un des plus grands marchés sur lesquels sa propre chambre de commerce n'est pas présente. La Suisse se place troisième sur le marché des fonds et de la banque privée, elle a également un fort potentiel de développement dans les domaines de la logistique, de l’énergie et de la construction durable.
Le Luxembourg se distingue également par sa capacité d'innovation et ses centres de recherche. La jeunesse dispose ici d'excellentes possibilités de développement pour faire avancer la recherche. Des chercheurs renommés sont notamment venus s'installer au Luxembourg ces dernières années.

Comme l'explique le Prof. Rudi Balling, chercheur à l'Université du Luxembourg : « La raison qui m'a poussé à venir au Luxembourg est que j'avais la possibilité de créer un institut de recherche moderne à l’intersection  de l'informatique, de la biologie et de la médecine selon ma vision propre. C'est le genre d'occasion qui ne se présente qu’une seule fois dans une vie. L'engagement du gouvernement était extraordinaire, le soutien financier exceptionnel, et c'était exactement le bon moment pour engager cette démarche. »

« L’étude fait partie intégrante de nos activités dédiées aux germanophones et accompagne les tendances et les développements du marché » conclut Ruth Bültmann.

La version complète de l'étude est disponible sur le site de Deloitte Luxembourg à l'adresse http://www2.deloitte.com/lu/deutschsprachige-markt-luxemburg-2015.