. L’ONG luxembourgeoise vient en effet de recevoir un don de 20.000€ de la part de Société Générale Luxembourg, que la banque a fait à travers la Fondation Covid-19 récemment créée et abritée par la Fondation de Luxembourg. Cette somme sera attribuée aux quatre programmes de développement que SOS Villages d’Enfants Monde gère en Guinée et qui ont été adaptés pour répondre à la crise du Covid-19, l’objectif étant d’atténuer les répercussions de la crise sur les bénéficiaires et de poursuivre les activités engagées.

C’est dans les locaux de la banque, située au cœur de Luxembourg-Ville, que la remise du don s’est déroulée en présence d’Arnaud Jacquemin, CEO de Société Générale Luxembourg, de Tonika Hirdman, Directrice Générale de la Fondation de Luxembourg, et de Sophie Glesener, Directrice de SOS Villages d’Enfants Monde.

Sophie Glesener a exprimé sa gratitude à la Fondation de Luxembourg pour son accompagnement de longue date et à Société Générale Luxembourg pour ce premier et précieux don en faveur de SOS Villages d’Enfants Monde pour des communautés qui doivent, sans moyens, faire face à une crise multiple. « En cette période de grande incertitude et alors que la pandémie de Covid-19 continue de se propager sur le continent africain, cet élan de générosité est un beau témoignage de la solidarité qui doit nous unir. Cette importante contribution permettra à nos partenaires en Guinée d’accompagner les familles vulnérables pour qu’elles puissent se relever au plus vite et subvenir aux besoins de leurs enfants dont la vie se trouve bouleversée ».

Depuis 2017, SOS Villages d’Enfants Monde gère à Conakry, Kankan, Labé et N’Zérékoré quatre Programmes d’Accompagnement des Communautés pour la Protection de l’Enfant (PACOPE) pour 780 familles et 3.200 enfants. Dès l’apparition de la crise du Covid-19, les partenaires sur le terrain ont mis en place des mesures pour protéger équipes, familles et communautés en prévenant la propagation du virus (sensibilisation, distribution de kits d’hygiène, fabrication artisanale de « Tippy-tap » pour le lavage des mains…) et renforcer la situation économique des familles qui ont souvent dû interrompre leurs activités journalières (distribution de kits alimentaires, adaptation des activités génératrices de revenus…). Par ailleurs, des activités spécifiques, impliquant les organisations communautaires, ont été planifiées pour renforcer la protection des enfants dont la vulnérabilité s’est accrue. Sur le plus long terme, d’autres activités se développent pour renforcer la résilience des communautés.