PwC: Lancement de l’étude "Emerging Trends in Real Estate® Europe 2013", en collaboration avec Urban Land Institute
Retour à un optimisme tout relatif pour les professionnels de l’immobilier en Europe qui s’adaptent à « la nouvelle normalité ».
Selon l’étude Emerging Trends in Real Estate, 2013, fruit de la collaboration entre Urban Land Institute et PwC, environ 80% des professionnels de l'immobilier en Europe estiment que la crise de la zone euro a créé de nouvelles opportunités. Cependant, cet optimisme relatif est tempéré par un consensus général selon lequel l’état de l'économie européenne ne s’améliorera que très peu en 2013, tout comme d’ailleurs le marché de l'immobilier où 45% des professionnels s'attendent à ce que les prix restent stables jusqu’en 2017.
Maintenant, après 5 années de restructuration, les sociétés immobilières commencent à concevoir de nouvelles stratégies pour générer des bénéfices dans des conditions économiques difficiles et malgré la situation actuelle du marché immobilier. Ainsi, elles n’adoptent plus des stratégies régionales ou sectorielles mais elles cherchent à minimiser les risques autant que possible et se concentrent sur des actifs et des niches bien spécifiques.
Les plus optimistes sur les perspectives pour 2013 sont les entreprises cotées en bourse. Ces entreprises prévoient de tirer avantage de leur possibilité de financement relativement facile à un coût relativement faible afin d'acquérir de nouveaux actifs; les professionnels de plus petite taille ne bénéficieront pas de ces facilités et ne seront donc pas en position de surenchérir sur eux. Parmi les autres optimistes sont les professionnels qui ont une réelle expertise dans la gestion d'actifs et qui croient qu'ils seront en mesure de capitaliser sur les possibilités de valeur ajoutée découlant de la vente d'actifs dépréciés, et les gestionnaires de fonds. Les plus pessimistes pour 2013 sont les prêteurs qui continuent d'être aux prises avec un nombre important d'actifs dépréciés et donc très peu attractifs pour les investisseurs potentiels.
En termes de nouvelles opportunités pour 2013, le rapport indique que 53% des professionnels estiment que la crise dans le Sud de l'Europe a créé des opportunités d'achat. Toutefois, 41% pensent que les investissements dans ces pays devraient être évités tant que les marchés ne se sont pas stabilisés. En attendant, les investisseurs préfèrent les centres européens comme Munich, Berlin, Londres et Paris qui sont liquides, qui attirent la clientèle internationale et qui ont de bonnes perspectives économiques.
L'un des domaines qui causent le plus d'inquiétude à l'industrie est la disponibilité de la dette. En effet, les banques continuent de se retirer du marché de l’immobilier commercial et on estime entre 350 et 600 milliards de GBP le montant des investissements immobiliers qui ne seront pas financés. L’étude montre que jusqu'à 43% des professionnels estiment plus difficile d'obtenir de la dette en 2012 qu’avant, avec 56% de l'industrie qui s’attend à voir en 2013 moins de dettes disponibles pour le refinancement de certains actifs et les nouveaux investissements. Ce pessimisme est particulièrement ressenti au Portugal, en Grèce et dans les pays du Benelux mais une diminution de la disponibilité de la dette est également attendue en Espagne, en Italie et en Turquie.
Le désengagement continu des banques engendrera la création de nouvelles opportunités pour les professionnels qui disposeront de capital. L’étude montre que l'industrie s'attend à ce que davantage d'actifs en difficulté soient mis sur le marché en 2013. Ainsi 66% des professionnels croient qu’il y aura une augmentation des ventes forcées d'actifs par les prêteurs (essentiellement en Irlande et en Espagne).
En ce qui concerne le marché immobilier luxembourgeois, nous prévoyons un marché plus actif à court terme ainsi que le retour d'un optimisme relatif sur le marché immobilier européen. Par ailleurs, les surfaces nouvelles qui devraient être livrées en 2013 apparaissant insuffisantes au regard de la demande pour les actifs "Core", le taux de vacance en 2013 devrait globalement diminuer par rapport à la vacance moyenne de 6.2% en 2012, renforçant la position de choix du Luxembourg dans les stratégies de placement immobilier. Ce contexte de relative pénurie des opportunités d'investissement "Core" et d'appétit soutenu des investisseurs pour le marché immobilier luxembourgeois devrait être favorable pour les opportunités d'investissement "non-prime " ». Avec un volume de transaction total de 0.6 milliards EUR en 2012, le volume de transaction prévu pour 2013 devrait être en ligne par rapport à 2012.
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