La procédure de conciliation prévoit l’institution d’un conciliateur et permet ainsi aux parties de poursuivre les négociations.

Cargolux regrette la décision prise par les syndicats.

La proposition faite par Cargolux prévoyait le rétablissement de la convention collective de travail jusqu’au 31 décembre 2014 dans la mesure où les syndicats marqueraient leur accord avec un objectif d’économie du coût du personnel d’US$ 12,5 millions sur l’année fiscale 2014.

Aussi, la compagnie avait accepté que l’amélioration de la productivité et de l’efficience constitue le levier premier permettant de réaliser l’objectif susmentionné. Des mesures supplémentaires de réduction du coût du personnel seraient mises en place uniquement dans l’hypothèse où les mesures prioritaires se révèleraient insuffisantes pour atteindre l’objectif visé. De surcroît, dans ce cas de figure, les syndicats auraient le privilège d’identifier en premier les mesures supplémentaires à déployer. A défaut d’identification de mesures additionnelles par ces derniers, la direction de Cargolux déciderait alors seule du déploiement des mesures requises.

Si les objectifs financiers de Cargolux pour l’année fiscale 2014 étaient atteints, la direction s’engagerait à rembourser les économies réalisées au travers de mesures supplémentaires de réduction du coût du personnel, remboursement plafonné à US$ 6,25 millions.

Cargolux considère que les concessions significatives faites lors des négociations avec les syndicats dans le but de trouver un accord démontrent clairement son esprit de conciliation. Estimant qu’un accord reste possible, Cargolux espère que les syndicats resteront ouverts à la poursuite des négociations.

L’objectif premier de Cargolux est d’assurer sa pérennité financière dans une industrie en crise profonde.