La plus récente étude de Banking Circle a révélé les nouveaux défis auxquels sont confrontés les CIO et les CTO travaillant dans les banques et les Fintechs. L'analyse de la Banque de paiements de la nouvelle économie basée au Luxembourg, a révélé que plus de la moitié des entreprises sont confrontées à des lacunes en matière de compétences au sein de leur organisation, ce qui pourrait les empêcher de capitaliser sur les dernières technologies et compromettre sérieusement leur redressement post-COVID.

Données clés Benelux

• Toutes les Fintechs et 99% des banques ont confirmé qu'elles avaient des lacunes en matière de compétences dans leur organisation
• 63 % des Fintechs (56 % des banques) s'attendent à voir leur équipe/ressources informatiques de paiements augmenter au cours des 12 prochains mois
• 34 % des personnes interrogées ne sont pas convaincues que leurs plans de recrutement soient adaptés à l'avenir
• 35 % des banques ne sont pas convaincues que la maintenance et l'infrastructure des systèmes existants soient à l'épreuve du temps ; 31 % des Fintechs pensent la même chose de leur technologie API (Application Programming Interface)
• Pour l’ensemble des personnes interrogées, la « technologie API » bénéficiera du nombre de nouveaux financements le plus élevé par rapport aux niveaux pré-Covid, 44 % des répondants prévoyant d'investir davantage dans les mois à venir
• 'Développer' ou 'acheter' ? Les Fintechs (66 %) sont légèrement plus susceptibles que les banques (64 %) de collaborer avec des partenaires externes pour résoudre leurs défis technologiques

En juillet 2021, Banking Circle a interrogé 600 Directeurs de la Technologie (CTO) et Chefs des services de l’Information (CIO) de banques, Fintechs et PSP (Prestataire de Service de Paiement) au Royaume-Uni, dans les régions DACH (Allemagne, Autriche et Suisse) et Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg). L'étude a été publiée dans un livre blanc : « La technologie des paiements à l’épreuve du temps : les défis auxquels sont confrontés les CIO et CTO (Futureproofing payments tech : The challenges facing CIOs and CTOs) ».

« Il est encourageant de constater que les banques, les PSP et les Fintechs que nous avons interrogés restent généralement optimistes quant à l'avenir », a commenté Anders la Cour, cofondateur et CEO de Banking Circle. « La pandémie a imposé aux départements informatiques d’opérer de grands changements pour numériser et pérenniser leurs organisations, mais il semble qu'ils soient préoccupés par la distance qu'il leur reste à parcourir.

« Les CTO et CIO des Fintechs sont tenus éveillés la nuit par des pensées de pannes technologiques, et se doivent de rester à jour avec les développements du marché et les compétences du personnel. Les CTO et CIO des banques s'inquiètent des projets de transformation numérique. Cependant, sur une note plus positive, l'augmentation des investissements semble être une solution pour répondre à ces préoccupations, avec des plans cités pour un financement supplémentaire dans tous les domaines de la technologie que nous avons examinés - de l'accès aux données, la sécurité des données et la maintenance de l'infrastructure existante à l'acquisition de nouveaux systèmes, l'Intelligence Artificielle (IA) / Machine Learning (ML) et la technologie API. »

Banking Circle a constaté que les budgets alloués à la technologie augmentent, mais pas suffisamment pour que les CIO et les CTO approuvent une refonte complète de leur infrastructure technologique ou de paiement. Par conséquent, la collaboration sera un outil important pour assurer la pérennité des banques et des Fintechs.

Deux tiers des personnes interrogées prévoient de « développer » une technologie de paiement en interne, et le même nombre prévoit d'en « acheter » sur le marché. Un peu moins (65 %) ont l'intention d'externaliser ou de recourir à des partenariats. Les banques sont les plus susceptibles d'acheter en vente libre (71%) et les PSP et Fintechs sont les plus susceptibles de créer des solutions en interne (70%).

Les banques et les Fintechs sont presque aussi susceptibles de collaborer avec des partenaires externes, mais les Fintechs (66 %) sont légèrement plus susceptibles que les banques (64 %) d'emprunter cette voie.

Anders la Cour poursuit : « Pour opérer la transformation requise, les personnes interrogées prévoient de combiner la mise en place de technologies de paiement en interne, l'achat de solutions standard et la collaboration avec des fournisseurs externes. L'étude a révélé que les banques et les Fintechs n'ont pas encore transféré leurs opérations dans le cloud, près de la moitié d'entre elles déclarant avoir moins de la moitié de leurs systèmes informatiques ou de paiement dans le cloud.

« L'utilisation de systèmes basés sur le cloud via un partenaire externe est un moyen plus rapide de bénéficier de la flexibilité, la rapidité de mise sur le marché et l'avantage concurrentiel que peut apporter le cloud. »

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