Plus d’un manager sur deux ne croit pas à « la semaine de 4 jours »
Jobs.lu a récemment mené une nouvelle enquête auprès des salariés luxembourgeois autour de la thématique du futur du travail. A travers elle, la plateforme de recrutement luxembourgeoise a souhaité évaluer la perception des travailleurs et des managers vis-à-vis de tendances fortes et des nouvelles attentes des salariés. L’enquête révèle aussi que la possibilité de travailler à distance ou en mode hybride est un facteur de rétention désormais aussi important que la rémunération.
Si les salariés sont en demande de plus de flexibilité, les managers, eux, ne semblent pas convaincu par la « semaine de 4 jours » en tant que modèle d’organisation du travail.
Depuis plusieurs semaines, la possibilité de mettre en œuvre la semaine de quatre jours anime de nombreux débats au Grand-Duché de Luxembourg. Dans une récente enquête autour de la thématique du « futur du travail », menée auprès de 830 salariés, candidats, et managers par jobs.lu, principale plateforme de recrutement au Luxembourg, a souhaité sonder la population active par rapport à cette idée.
75% des salariés souhaitent une organisation du travail flexible
L’enquête de jobs.lu s’est en effet intéressée aux attentes des salariés luxembourgeois vis-à-vis de leur emploi. La plateforme de recrutement a notamment souhaité savoir quels services les entreprises devaient fournir à l’avenir à leurs employés pour être attractives.
Parmi les éléments de réponses soumis, 75% des salariés et candidats interrogés affirment souhaiter une organisation du travail plus flexible. 60% évoquent la possibilité de travailler à distance. 54% citent une attention plus grande portée à la santé psychologique. 51% avancent une augmentation des salaires. 42% souhaitent de meilleurs soins de santé.
Le télétravail, un facteur de rétention aussi important que le salaire
Les entreprises semblent avoir compris l’enjeu, cherchant à répondre à certaines de ces attentes.
Selon les managers interrogés :
- 76% des entreprises auraient en effet pris des mesures visant à flexibiliser l’organisation du travail. 6% envisagent de le faire.
- 77% autorisent le télétravail. 4% envisagent de le mettre en place.
« Les priorités évoluent. Pour 38% des salariés, la rémunération demeure le premier facteur de rétention. Toutefois, la possibilité de travailler à distance ou en mode hybride compte presque autant. 36% des travailleurs considèrent que c’est désormais le premier facteur de rétention, commente Arthur Meulman. Du côté des managers, aussi interrogés sur les principaux facteurs de rétention des salariés, la possibilité offerte de travailler à distance ou en mode hybride est considérée comme plus important que la rémunération. »
Le modèle de la semaine de 4 jours ne convainc pas les managers
La semaine de quatre jours, cependant, peinent à convaincre les dirigeants. 55% des managers ayant pris part à cette enquête affirment être en désaccord avec l’affirmation « la semaine de quatre jours est le modèle du futur de notre entreprise ».
« L’idée de rassembler le volume horaire de travail sur quatre jours afin de profiter d’un jour de repos supplémentaire ne semble pas faire l’unanimité auprès des dirigeants, affirme Arthur Meulman, General Manager de jobs.lu. Ce modèle, testé dans d’autres pays, peine à convaincre. S’il faut entendre et pouvoir répondre aux attentes des salariés, demandeurs d’une plus grande flexibilité, l’enjeu est avant tout de pouvoir leur assurer meilleur équilibre au quotidien entre vie professionnelle et vie familiale, entre travail et plaisir, en évitant les sources de pression. A ce titre, de plus longues journées de travail, au-delà des problèmes organisationnels que cela soulève, pourraient être source de stress. »
Mieux accompagner le bien-être psychologique
Autour des enjeux de santé et de bien-être psychologique au travail, il y a encore beaucoup à faire. 60% des managers déclarent en effet que rien n’est mis en place en la matière au sein de leur entreprise. « S’ils veulent continuer à attirer des talents, dans un marché où les profils qualifiés sont très recherchés, les employeurs doivent comprendre leurs attentes et pouvoir s’adapter en fonction, poursuit le General Manager de jobs.lu. Les salariés, au-delà du salaire, souhaitent profiter d’un environnement de travail où ils se sentent bien, en confiance, davantage centré sur l’humain. »
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