La Flandre s'engage pleinement dans la construction de mesures de défragmentation, telles que des clôtures pour la faune, des éco-ducs, des éco-tunnels, des passages, etc. En pratiquant la " défragmentation ", la Flandre souhaite relier les zones naturelles importantes le long des autoroutes et des routes régionales.

L'éco-vallée de 65 mètres de large devrait permettre de reconnecter la nature des deux côtés de la route. La N76 sera placée sur des piliers, ce qui permettra  de ne pas couper les parcelles sous la route. Les éco-routes placées le long de la route en 2021 seront reliées à l'éco-vallée des deux côtés. Ainsi, les animaux trouveront leur chemin en toute sécurité jusqu'au point de passage. Les pentes de la vallée sont également orientées vers le sud. Cela crée un microclimat chaud, idéal pour la flore et la faune locales.

Jan De Nul est responsable de la conception, de l'octroi des licences et de la construction des éco-passages, avec l'aide du bureau d'études Sweco. Les travaux de l'éco-vallée dureront environ un an et demi, jusqu'à l'été 2025.

La ministre Lydia Peeters : "Nous voulons procéder à une 'défragmentation' dans toute la Flandre : reconnecter nos zones naturelles importantes le long des autoroutes et des routes régionales. Pour ce faire, nous avons recours à toutes sortes de mesures. Des clôtures pour la faune aux écoducs, en passant par les écotunnels ... Ici, à Oudsbergen, il s'agira d'une écovallée de pas moins de 65 mètres de large. Nous sommes donc très heureux de pouvoir commencer les travaux aujourd'hui. Des écorastes et un système de détection de la faune ont déjà été installés à cet endroit en 2021 pour améliorer la sécurité du trafic, mais avec la construction de l'écovallée, le tableau est désormais complet. Dans quelques années, les réserves naturelles le long de la N76 formeront à nouveau une grande entité. La poursuite de la mise en œuvre de ces mesures de défragmentation devrait également permettre d'éviter les situations de circulation dangereuses liées à la traversée d'animaux sauvages. De cette manière, nous réduisons également le nombre d'accidents corporels sur nos routes".

La ministre Zuhal Demir : "Dans la Flandre densément bâtie, les réserves naturelles sont encore trop fragmentées et divisées en de nombreuses petites îles. Grâce à des projets tels que cette éco-vallée, le parc national de la Haute Campine, qui fait notre fierté dans le Limbourg, redevient un ensemble continu. La biodiversité, la verdure, la qualité de vie et la sécurité routière s'en trouvent renforcées. »

Geert Versweyveld, Operations Manager Civil Works chez Jan De Nul Group : "Aujourd’hui, nous sommes ravis de donner le coup d'envoi du deuxième projet durable dans la province du Limbourg. À Lommel, les travaux de l'écoduc Waaltjesbos progressent déjà bien. Aujourd'hui, nous démarrons cette écovallée à Oudsbergen. Ces deux écopassages sont un exemple de la manière dont nous redonnons de l'espace à la faune et à la flore dans une zone urbanisée, d'une manière sûre pour l'homme et la nature. Avec notre partenaire Sweco, nous avons conçu un concept magnifique et tourné vers l'avenir, et nous sommes déjà impatients de remettre les deux projets à la nature en 2025".

Grâce au financement de l'Union européenne (NextGenerationEU) dans le cadre du projet de résilience flamand VV105 (défragmentation du paysage flamand), ce projet peut également être mis en œuvre rapidement.